A Cornebarrieu, un restaurant plein de charme et de gourmandise en honneur à la crêpe : Crep’Chignon innove avec ses brunchs et apéros au jardin et réinvente la crêpe gastronomique. Vive le billig !
La guerre fait rage et dure depuis des siècles : la crêpe est-elle bretonne ou normande ? Le cidre est il meilleur près des côtes rocheuses de la péninsule ou dans les bocages du Cotentin ?
Prenant du recul sur ce débat, Guillaume Villain, normand d’origine, est venu installer il y a plus de 10 ans son Crep’Chignon dans le sud-ouest. Sur ces terres d’autres castagnes mais à la gastronomie réputée, il a logiquement misé sur la crêpe gastronomique et propose une carte de crêpes et de galettes gourmandes et inspirées. Et c’est au cœur du vieux village de Cornebarrieu, dans la proche banlieue toulousaine et à proximité des usines Airbus, que le nouveau restaurant Crep’Chignon a élu domicile.
Le décor
Et le décor est lui aussi inspiré. Dans cette ancienne quincaillerie de village, Guillaume a tout revu et tout corrigé pour ouvrir un nouveau restaurant à la décoration dans l’air du temps. Sur un fond de briquettes et galets, le mobilier est chiné, mêlant tables de bistrot et chaises canées, miroirs soleil et toiles originales.
Mais pour le printemps 2019, la nouveauté est à l’extérieur avec la mise en place de jolis espaces outdoor, chill-out à souhait et multifonctionnels. Là, une terrasse sous le auvent pour déjeuner à l’abri de l’ardent soleil toulousain. En face, une table haute et d’hôtes pour partager une grande tablée à l’heure de l’apéro.
Un peu plus loin, des canapés et banquettes vintage ou quelques chiliennes pour se relaxer quand le soleil décline et que la nuit tombe. Tandis que les plus actifs iront lancer la boule sur le terrain de pétanque ou la fléchette sur le mur. Quilles et croquet en option également !
Mention spéciale et très kidfriendly : la pêche aux canards qui remporte un succès bien mérité et apaise les déjeuners en famille.
La carte
Du canard justement. Maitre restaurateur et sud-ouestois de cœur, Guillaume sait rendre à César / au canard ce qu’il lui doit. A l’image de cette très gourmande galette « Catogan » au magret et au foie gras qu’il fait bon déguster agrémentée selon les souhaits d’une glace aux cèpes. Car chez le maître-restaurateur et maître-crêpier de Cornebarrieu, les galettes et crêpes peuvent s’accompagner d’une boule de glace au choix dans une gamme de parfums très large (foie gras, cèpes, roquefort…) et aussi de salade et frites maison. Brouillade truffée, Saint Jacques et autres mets de choix déclinent la carte des galettes salées dont une « Cassoulet revisitée » élaborée en partenariat avec le chef étoilé Franck Renimel.
Mais parce qu’il n’y a pas que le sarrasin dans la vie, les crêpes au froment viennent clore en douceur les agapes. A noter : chaque recette porte le nom d’une coiffure d’antan ou de maintenant, de quoi parfaire son vocabulaire et briller dans les prochains dîners en ville ou mots croisés.
Et pour ceux qui n’aimeraient pas les crêpes (si tant est que cette espèce existe), une carte bistrot (tartare, chipirons à la plancha, croque-monsieur…) et des tapas très améliorés complètent le propos, notamment en soirée comme une planche Charcuterie ou de la Mer.
Quant au matin chagrin ou joyeux, il se dote d’une formule « Café-Crêpe » et il est possible le dimanche d’arriver avec son panier du marché tout proche pour le faire cuisiner par le chef. Des soirées à thèmes (« Gratuit pour les enfants » le mardi, Huitres et vin blanc, dégustation avec un vigneron, concert ou DJ…) permettent de ne pas se lasser de ce lieu atypique et vivant, qui redonne à la crêpe ses lettres de noblesse.
Crep’Chignon
15 rue de la Poste, 31700 Cornebarrieu
www.crepchignon.com