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Un accord de printemps et de fête : le Champagne et la fraise, chronique d’un mariage réussi.

Fraises et champagne. D’où vient le mythe ? Sans doute beaucoup plus ancien que la célèbre scène de Pretty Woman. Sans doute bien avant que les cocktails à la mode ne plongent Fragaria en Chardonnay (ou Pinot ou autres cépages à bulles). D’où vient donc le mythe ? Métaphore des akènes et des bulles mêlant leurs rondeurs prometteuses ? Métaphore commune de légèreté et de menus plaisirs intemporels ? Ou tout simplement parce qu’il s’agit là d’un accord mets et vins à la fois simple, élégant et intriguant ?

L’envie de retester cette alliance vint lors de mon dernier brunch dominical au cours duquel un Roederer Brut Premier se fit compagnon des traditionnels œufs brouillés, lard et foie gras mi-cuit et s’immisça jusqu’au sucré. Point trop sucré bien sûr. Justement ces fameuses fraises, symbole polyakénique du printemps revenu, de la légèreté survenue. A l’image des bulles, festives, inventives qui ne vivent que l’instant présent. Celui du carbonique qui s’échappe furtivement. Celui de la saison attendue des fruits rouges et dodus.

Quoi qu’il en soit, le mariage est réussi : la fraicheur et la tension du vin élaboré à partir des trois cépages champenois et vinifié en foudres de chêne, en écho à la pointe d’acidité de la Gariguette du sud-ouest.
Une belle longueur en bouche et les arômes inimitables de la fraise prolongeant l’effervescence fine mais tenace qui allègera l’après-midi…

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