Tour de France…côtier

Un Tour de France… des côtes françaises : de la Côte d’Opale à la Côte d’Azur, cabotage maritime et carte(s) postale(s) de plage(s).

Le Tour de France c’est le vélo, des milliers de badauds, les caravanes à saucissons, les lacets des petites routes de montagne qui rappellent les souvenirs du ski, et un aperçu mondialement médiatisé des paysages de France et de Navarre (plutôt montagne que plage…)…
Pour d’autres, les gourmands, dans un restaurant bordelais notamment, c’est un Tour de France des Fromages célébrant la diversité des pâturages et laits du pays des veaux, vaches et cochons.
Pour 9skyline, le Tour de France est parfois – souvent – viticole (Rubrique Oenotourisme) mais cet été, s’ouvre officiellement le chapitre du Tour de France des Côtes, de la Mer du Nord à la Méditerranée, au fil des pérégrinations, découvertes et baignades.

Longues plages de sable, criques secrètes, falaises abruptes ? Qu’importe, pourvu qu’il y ait la mer ou l’océan à l’horizon ! Du nord au sud-est en passant par le grand-ouest et sud-ouest, la France côtoie quatre mers et offre une richesse littorale inégalée (un peu de chauvinisme éclairé n’a jamais nuit…). Côte de Granit rose, Côte d’Amour, Côte d’Azur, Côte d’Argent, Côte Vermeille… Des noms poétiques ou pédologiques suggérant un arc-en-ciel de couleurs, de reliefs… et d’ambiances. Cabotage… En plusieurs escales, embarquement immédiat pour une durée indéterminée.

Au Nord, partant de la frontière belge, la Côte d’Opale, avec ses dunes et ses longues plages, s’étire entre mer du Nord et Manche, croisant Malo-les-Bains, Le Touquet ou Berck-sur-Mer. Picarde autour de la Baie de Somme, elle devient d’Albâtre en rencontrant la craie des falaises normandes d’Etretat et alentours.

A Honfleur, Deauville ou Cabourg, la Côte sera Fleurie, puis de Nacre vers Ouistreham tandis qu’à Granville et face aux îles anglo-normandes, c’est la côte des Isles et des Havres.

En Bretagne, le Golfe de Saint-Malo se pare d’Emeraude autour de Dinard et de Saint-Lunaire (dimanche matin…) avant de se colorer de Granit rose vers Perros-Guirec et de conter des Légendes, quand la Manche s’ouvre vers l’Atlantique. L’océan va border la Côte d’iroise, celle de Cornouailles (Douarnenez, Concarneau), puis celle des Mégalithes de Quiberon à Vannes en passant par Carnac et Belle-Ile.

En Loire-Atlantique, place à l’Amour, au Pouliguen ou à La Baule, tandis qu’en descendant vers le sud, la Côte de Jade borde Préfailles ou Pornic. Le littoral du Marais breton prend la suite rencontrant la Belle Noirmoutier et sa plage de Barbâtre inoubliable et inimitable.

La Côte de Lumière deviendra ensuite celle des Fleurs, puis, la Rade des Basques (ils sont partout) fait face aux îles du Golfe de Gascogne, Aix, Oléron, Ré, ou Madame. La forêt de La Tremblade ouvre la Côte Sauvage jusqu’au mythique Phare de la Coubre.
La Côte de Beauté précède la Côte d’Argent, qui est très belle aussi, Lège-Cap-Ferret, Arcachon, et également parfois sauvage, Hossegor, Capbreton.

Le meilleur pour la fin ? La Côte Basque, de Biarritz à Guéthary ou Saint-Jean-de-Luz, n’a même pas à vanter ses mérites ou ses couleurs rouges et vertes. Elle est basque, un point c’est tout !

Il reste la Méditerranée. Pas encore espagnole mais toujours catalane, la jolie Collioure est le joyau de la Côte Vermeille, qui vire à l’Améthyste autour de Gruissan et des Grau, d’Agde ou du Roi. La Grande Bleue a bien sûr sa Côte Bleue qui démarre à Marseille et qui devient vite Azur, de Saint-Tropez à Menton, en passant par Cannes, Nice, Antibes. Si loin, si proche, la Corse attire tous les regards, d’ailleurs, on l’appelle l’Ile de Beauté…
Parce que toutes les côtes sont belles, au fond…